Église catholique romaine
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Avec une estimation de plus d'un milliard de fidèles[1], l'Église catholique romaine est la plus importante branche du christianisme, faisant du christianisme la première religion au monde. Elle se définit, notamment dans les paroles du Credo, comme « une » (unique vraie foi, en qui subsiste l'unique institution fondée par le Christ pour y rassembler le peuple de Dieu), « sainte » (par son lien unique avec Dieu, d'« Épouse du Christ »), « catholique » (en grec « universelle » : répandue par toute la Terre et portant l'intégralité du dépôt de la foi) et « apostolique » (fondée par les apôtres et poursuivant leur mission).
C'est à l'Église qu'aurait confiée la transmission et l'interprétation de la Révélation [2]. L'Église s'appuie à la fois sur les Saintes Ecritures et sur la tradition apostolique, « l'une et l'autre doivent être reçues et vénérées avec égal sentiment d'amour et de respect. »[3]
Les catholiques romains sont les chrétiens baptisés dans cette Église. Un des traits qui les caractérisent est la reconnaissance de l'autorité de l'évêque de Rome, appelé Pape, dans le quel ils voient un successeur direct de l'apôtre Pierre, vicaire de Jésus-Christ et chef souverain de l'Église.
Toute la vie de l'Église catholique s'accomplit dans l'Eucharistie. L'Eucharistie est la source et le sommet de la vie de l'Église. Elle est appelée le Corps du Christ ressuscité et elle est un médicament pour la vie éternelle.
L'Église professe que Jésus-Christ est réellement présent dans les
Saintes Espèces. L'Église professe aussi que Jésus-Christ est Vrai Dieu et vrai homme. L'Église professe en même temps que Dieu est la Trinité.
Un chrétien de l'Église catholique est de rite latin (qui peut être romain, ambrosien, mozarabe, romano-lyonnais, cartusien, dominicain, etc.) ou de rite oriental (maronite, melkite, syriaque, copte, etc., voir Églises catholiques orientales). L'épithète « romain » est utilisé couramment par ailleurs pour distinguer l'Église catholique (les chrétiens en union avec le pape) des autres formes de catholicisme
apparues au cours de l'histoire. Mais couramment les membres de cette
Église n'utilisent pas le qualificatif « romain », se dénommant
simplement « catholiques ».
L’Église catholique considère que par la succession apostolique, elle est la continuatrice des apôtres (Église apostolique). En effet, les Apôtres ont désigné des évêques, leurs successeurs, qui ont eux-mêmes nommé d'autres successeurs, le tout constituant une succession ininterrompue d’évêques jusqu'à aujourd'hui. Pour l’Église catholique, tout évêque est le successeur des apôtres : il a en charge une Église locale (son diocèse) sur lequel il doit veiller. L'Église catholique est ainsi marquée par une forte culture ecclésiale.
En fait, elle considère que l'Eglise du Christ subsiste [subsistit in] dans l'Eglise catholique [4],
ayant survécu jusqu'à nos jours à travers les âges sans aucune
discontinuité de succession apostolique, et ayant préservé la foi
intégrale et l'unité des croyants.
Le pape est l’évêque de Rome, successeur de Pierre.
À ce titre il est le premier des évêques et doit veiller à l’unité de
l’Église. L’Église catholique romaine est constituée de toutes les
Églises locales dont l’évêque est en communion avec le pape.
La direction universelle, ou internationale, de l’Église est assumée par le pape et par l’ensemble des évêques, réunis en concile
œcuménique sur convocation du pape. Les conciles sont rares, convoqués
à des moments exceptionnels. L’essentiel du gouvernement de l’Église se
trouve au Saint-Siège qui réside principalement dans la Cité du Vatican (voir Gouvernement de l'Église catholique romaine), dont le pape est également le chef d’État.
L’Église catholique romaine se reconnaît comme « la seule subsistance de l’Église primitive fondée par Jésus-Christ » (Dominus Jesus) par « succession apostolique continue » du christianisme des premiers siècles (cf. Christianisme Primitif).
Elle considère détenir, seule, « la plénitude du dépôt de la foi » dont
la doctrine a été fixée lors des sept premiers conciles œcuméniques.
Elle considère également être, seule, « pleinement médiatrice de
salut ». Tout territoire où elle est installée est entièrement son
territoire canonique. Elle affirme avoir autorité sur toutes les autres
Églises chrétiennes et revendique de celles-ci qu’elles lui
reconnaissent la primauté en dignité (Pastor Æternus, 1870, titre III). C’est une des raisons pour lesquelles elle décline pour l'instant toute adhésion au Conseil œcuménique des Églises bien que depuis le Concile Vatican II elle ait adhéré au principe de l'œcuménisme.
Ordination et sacerdoces
Tous les catholiques ont reçu de par l’onction du baptême, complété par la chrismation ou confirmation, le sacerdoce baptismal qui les fait « prêtres, prophètes et rois ». En outre le sacrement de l’ordre donne à certains de ses membres un sacerdoce ministériel. Ces deux sacerdoces sont différents et complémentaires.
façon particulière au service de Dieu, de l’Église et du monde,
notamment dans les ordres religieux.
On distingue ainsi :
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Le Christianisme |
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C'est à l'Église qu'aurait confiée la transmission et l'interprétation de la Révélation [2]. L'Église s'appuie à la fois sur les Saintes Ecritures et sur la tradition apostolique, « l'une et l'autre doivent être reçues et vénérées avec égal sentiment d'amour et de respect. »[3]
Les catholiques romains sont les chrétiens baptisés dans cette Église. Un des traits qui les caractérisent est la reconnaissance de l'autorité de l'évêque de Rome, appelé Pape, dans le quel ils voient un successeur direct de l'apôtre Pierre, vicaire de Jésus-Christ et chef souverain de l'Église.
Toute la vie de l'Église catholique s'accomplit dans l'Eucharistie. L'Eucharistie est la source et le sommet de la vie de l'Église. Elle est appelée le Corps du Christ ressuscité et elle est un médicament pour la vie éternelle.
L'Église professe que Jésus-Christ est réellement présent dans les
Saintes Espèces. L'Église professe aussi que Jésus-Christ est Vrai Dieu et vrai homme. L'Église professe en même temps que Dieu est la Trinité.
Un chrétien de l'Église catholique est de rite latin (qui peut être romain, ambrosien, mozarabe, romano-lyonnais, cartusien, dominicain, etc.) ou de rite oriental (maronite, melkite, syriaque, copte, etc., voir Églises catholiques orientales). L'épithète « romain » est utilisé couramment par ailleurs pour distinguer l'Église catholique (les chrétiens en union avec le pape) des autres formes de catholicisme
apparues au cours de l'histoire. Mais couramment les membres de cette
Église n'utilisent pas le qualificatif « romain », se dénommant
simplement « catholiques ».
L’Église catholique considère que par la succession apostolique, elle est la continuatrice des apôtres (Église apostolique). En effet, les Apôtres ont désigné des évêques, leurs successeurs, qui ont eux-mêmes nommé d'autres successeurs, le tout constituant une succession ininterrompue d’évêques jusqu'à aujourd'hui. Pour l’Église catholique, tout évêque est le successeur des apôtres : il a en charge une Église locale (son diocèse) sur lequel il doit veiller. L'Église catholique est ainsi marquée par une forte culture ecclésiale.
En fait, elle considère que l'Eglise du Christ subsiste [subsistit in] dans l'Eglise catholique [4],
ayant survécu jusqu'à nos jours à travers les âges sans aucune
discontinuité de succession apostolique, et ayant préservé la foi
intégrale et l'unité des croyants.
Le pape est l’évêque de Rome, successeur de Pierre.
À ce titre il est le premier des évêques et doit veiller à l’unité de
l’Église. L’Église catholique romaine est constituée de toutes les
Églises locales dont l’évêque est en communion avec le pape.
La direction universelle, ou internationale, de l’Église est assumée par le pape et par l’ensemble des évêques, réunis en concile
œcuménique sur convocation du pape. Les conciles sont rares, convoqués
à des moments exceptionnels. L’essentiel du gouvernement de l’Église se
trouve au Saint-Siège qui réside principalement dans la Cité du Vatican (voir Gouvernement de l'Église catholique romaine), dont le pape est également le chef d’État.
L’Église catholique romaine se reconnaît comme « la seule subsistance de l’Église primitive fondée par Jésus-Christ » (Dominus Jesus) par « succession apostolique continue » du christianisme des premiers siècles (cf. Christianisme Primitif).
Elle considère détenir, seule, « la plénitude du dépôt de la foi » dont
la doctrine a été fixée lors des sept premiers conciles œcuméniques.
Elle considère également être, seule, « pleinement médiatrice de
salut ». Tout territoire où elle est installée est entièrement son
territoire canonique. Elle affirme avoir autorité sur toutes les autres
Églises chrétiennes et revendique de celles-ci qu’elles lui
reconnaissent la primauté en dignité (Pastor Æternus, 1870, titre III). C’est une des raisons pour lesquelles elle décline pour l'instant toute adhésion au Conseil œcuménique des Églises bien que depuis le Concile Vatican II elle ait adhéré au principe de l'œcuménisme.
Ordination et sacerdoces
Tous les catholiques ont reçu de par l’onction du baptême, complété par la chrismation ou confirmation, le sacerdoce baptismal qui les fait « prêtres, prophètes et rois ». En outre le sacrement de l’ordre donne à certains de ses membres un sacerdoce ministériel. Ces deux sacerdoces sont différents et complémentaires.
En outre, en vertu de certains vœux, certains baptisés s’engagent de
« Alors que le sacerdoce commun des fidèles se réalise dans le déploiement de la grâce baptismale, vie de foi, d’espérance et de charité, vie selon l’Esprit, le sacerdoce ministériel est au service du sacerdoce commun, il est relatif au déploiement de la grâce baptismale de tous les chrétiens. »
— Instruction sur quelques questions concernant la collaboration des fidèles laïcs au ministère des prêtres, Libreria editrice vaticana, cité du Vatican, 1997
façon particulière au service de Dieu, de l’Église et du monde,
notamment dans les ordres religieux.
On distingue ainsi :
- les ministres ordonnés ;
- les baptisés laïcs ;
- les consacrés.