Prières Bien Etre & francemarc13janvier@live.fr

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,créateur du ciel et de la terre ;et en Jésus-Christ,son fils unique,notre Seigneur,qui a été conçu du Saint-Esprit,est né de la Vierge-Marie,a souffert sous Ponce Pilate est mort et a été enseveli,est décendu aux enfers,le troisième jour est ressuscité des morts,est monté aux cieux,est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.à la résurrection de la chair Je crois en l’Esprit-Saint,,à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés,à la résurrection de la chair,à la vie éternelle. Amen.
Notre Père
Notre Père qui êtes aux cieux. Que votre nom soit sanctifié. Que votre règne arrive. Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laissez pas succomber à ta tentation. Mais délivrez-nous du mal.
Je vous salue, Marie
Je vous salue, Marie pleine de grâce ;e Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus,e fruit de vos entrailles, est béni.Sainte Marie, Mère de Dieu,priez pour nous pauvres pécheurs,maintenant et à l’heure de notre mort..
Amen.

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Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,créateur du ciel et de la terre ;et en Jésus-Christ,son fils unique,notre Seigneur,qui a été conçu du Saint-Esprit,est né de la Vierge-Marie,a souffert sous Ponce Pilate est mort et a été enseveli,est décendu aux enfers,le troisième jour est ressuscité des morts,est monté aux cieux,est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.à la résurrection de la chair Je crois en l’Esprit-Saint,,à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés,à la résurrection de la chair,à la vie éternelle. Amen.
Notre Père
Notre Père qui êtes aux cieux. Que votre nom soit sanctifié. Que votre règne arrive. Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laissez pas succomber à ta tentation. Mais délivrez-nous du mal.
Je vous salue, Marie
Je vous salue, Marie pleine de grâce ;e Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus,e fruit de vos entrailles, est béni.Sainte Marie, Mère de Dieu,priez pour nous pauvres pécheurs,maintenant et à l’heure de notre mort..
Amen.
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    LA JAMBE QUI REPOUSSE;AMPUTATION D'UNE MAIN;LA LÉPREUSE;L'AF

    francemarc
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    LA JAMBE QUI REPOUSSE;AMPUTATION D'UNE MAIN;LA LÉPREUSE;L'AF Empty LA JAMBE QUI REPOUSSE;AMPUTATION D'UNE MAIN;LA LÉPREUSE;L'AF

    Message par francemarc Mar 4 Déc - 19:20

    LA JAMBE QUI REPOUSSE
    AMPUTATION D'UNE MAIN
    LA LÉPREUSE



    Ingénieur de travaux publics sur différents chantiers
    à travers le monde, Antoine Camoletti fut à deux reprises le témoin de
    phénomènes tout à fait extraordinaires de régénération spontanée de
    membres mutilés, qui rappellent le miracle de Saragosse dont bénéficia
    au XVIIe siècle Juan-Miguel Pellicer. Voici son récit:

    LA JAMBE QUI REPOUSSE


    «Un jour, dans les années cinquante, au Gabon, nous
    construisions un pont sur l'Ogoué, lorsque deux de nos manoeuvres noirs
    tombèrent dans le fleuve et furent emportés par le courant. Malgré de
    promptes recherches, l'on ne retrouva jamais l'un des malheureux, mais
    l'autre, Léon Matambo, un de mes meilleurs ouvriers, fut recueilli dans
    un piteux état, une jambe sectionnée et déchiquetée au-dessous du
    genou, vraisemblablement par un crocodile. L'intervention rapide du
    médecin de notre chantier qui participait aux recherches permit de
    garrotter la plaie à temps, et de le sauver.
    Après les premiers soins nécessités par son
    état, le blessé fut emmené dans un hôpital de Libreville où il demeura
    plusieurs mois, avant de pouvoir rejoindre son village de brousse,
    proche de notre chantier. Léon Balaké Matambo était d'origine Masambo.
    C'était un brave garçon rieur et travailleur, toujours plein de courage
    et de bonne volonté.
    J'allai le voir deux ou trois fois au village
    où il se morfondait, ne parvenant pas à supporter la prothèse que je
    lui avais offerte au nom de notre entreprise. (En ce temps-là, la
    sécurité sociale n'existait pas encore pour les Africains). Chaque
    visite me laissait un sentiment de malaise. Je sentais une telle force
    chez ce garçon, une telle rage de vivre, de surmonter sa condition
    d'invalide, que mon impuissance face à son drame me rendit lâche, et je
    finis pas ne plus retourner au village.
    Deux ans passèrent. Malgré de terribles
    difficultés, - une crue subite du fleuve, une épidémie de malaria,
    etc., - la construction du pont s'achevait.
    Voilà qu'un jour, je vois Léon arriver sur le
    chantier sur ses deux jambes... Évidemment, je n'en crus pas mes yeux,
    et pensai qu'il y avait erreur sur la personne. Mais, après avoir parlé
    quelques instants avec le garçon, aucun doute, c'était bien mon ouvrier
    accidenté, mais la jambe amputée de Léon Matambo avait repoussé.
    Je le questionnai bien sûr longuement sur ce
    «miracle», imaginant qu'une formidable avancée médicale avait peut-être
    permis la greffe d'un membre «emprunté» à un mort accidenté de la
    route, par exemple. Or il semblait qu'il ne s'agissait pas de cela.
    Léon m'expliqua le plus naturellement du monde
    que son oncle l'avait emmené voir un sorcier réputé qui, grâce à ses
    pouvoirs occultes, avait fait repousser sa jambe...
    Incrédule, j'appelai le Dr Jérémie Labarrère, médecin du chantier, qui vint longuement examiner notre miraculé.

    Il crut d'abord comme moi à une substitution de
    personne, mais Labarrère, connaissait bien le garçon pour l'avoir
    souvent soigné au village, après l'accident. Certains indices ne
    pouvaient tromper un praticien : sa dentition, la forme recourbée de
    ses ongles, les cicatrices de diverses blessures, enfin le pied
    appartenant à la jambe amputée, dont il retrouva la forme curieuse,
    avec un gros orteil rabougri. Aucun doute, il s'agissait bien de Léon,
    mais qui avait bien pu lui greffer un nouveau membre si semblable à
    l'ancien ?
    Troublé par les faits, Labarrère mena une
    enquête minutieuse au village qui le conduisit jusqu'au sorcier masambo
    qui avait soi-disant «guéri» le jeune homme. Il ne découvrit
    apparemment aucune supercherie. En présence du «sorcier» blanc, le
    sorcier noir voulut bien soulever un coin du mystère, en expliquant que
    pour que Léon Matambo retrouve son membre, il avait dû sacrifier
    plusieurs crocodiles selon un rite immémorial et secret, afin d'obliger
    les puissants esprits du fleuve à lui restituer sa jambe.
    Le pont achevé, Labarrère et moi rentrons en
    Métropole, sans avoir élucidé le mystère de la jambe qui repousse !
    Mais l'affaire me tracassait et j'essayai en vain de trouver une
    explication à travers mes lectures ou de rencontres avec d'anciens
    coloniaux.
    Amputation de la main droite


    Quelques années plus tard, je dirigeais un chantier
    de travaux publics en Arabie Saoudite, lorsque j'entendis une histoire
    tout aussi incroyable. Cette fois il s'agissait d'un jeune Arabe qui,
    condamné à l'amputation de la main droite pour vol, selon la charia,
    avait vu cette sentence abominable exécutée par un médecin-bourreau,
    comme la coutume le veut dans ce pays. Or, après un pèlerinage à la
    Mecque, le jeune homme avait miraculeusement retrouvé l'usage de sa
    main coupée.
    Accompagné d'un technicien saoudien de mon
    entreprise, je rencontrai le miraculé et pus longuement m'entretenir
    avec lui. A l'appui de ses dires, le jeune homme disposait de photos le
    montrant avant la condamnation, avec ses deux mains, puis après
    l'amputation, le bras finissant en moignon armé d'un crochet. Les
    photos étaient très nettes et je ne découvris aucun trucage apparent.
    Le jeune homme possédait à nouveau ses deux mains, comme avant
    l'opération.
    L'affaire fit grand bruit au Moyen-Orient, et plusieurs journaux parlèrent de cette affaire extraordinaire.

    Autres faits incroyables
    La lépreuse


    De retour en Europe, chaque fois que je me risquais à
    raconter ces deux faits tout à fait incroyables, à des médecins ou des
    scientifiques, je recueillais au mieux des sourires sceptiques, au pire
    des moqueries ou des sarcasmes...
    Or, il y a une douzaine d'années, parlant de
    ces choses avec un père blanc très âgé, qui avait passé cinquante ans
    de sa vie dans une mission en Afrique, le prêtre m'avoua avoir eu lui
    aussi connaissance d'un mystérieux fait de ce genre.
    Au Congo, il avait vu une jeune fille
    affreusement rongée par la lèpre retrouver miraculeusement l'intégrité
    de ses chairs lors de sa prise de voile. Très dévote, la jeune Noire
    avait longuement supplié la Vierge de la guérir, lui promettant de Lui
    consacrer sa vie.
    Évidemment, je ne puis croire à la réalité de
    tels miracles, mais j'avoue que je reste troublé, et qu'un doute très
    fort subsiste en moi. Ayant lu quelques témoignages tout aussi
    fantastiques dans votre revue, je voudrais vous demander ce qu'il faut
    penser de guérisons miraculeuses de cette sorte et si le phénomène
    constaté est réel.»
    Antoine C. - Paris


    LA JAMBE QUI REPOUSSE;AMPUTATION D'UNE MAIN;LA LÉPREUSE;L'AF Amputa
    Notre avis


    Si l'on retrouve assez vite un membre arraché, suite
    à un accident, il est aujourd'hui tout à fait possible de le recoudre.
    Mais les miracles de la chirurgie s'arrêtent là. La médecine classique
    soutient que lorsque les nerfs sont détruits, il n'existe aucune
    possibilité de régénération complète d'un membre, donc aucune chance de
    guérison. Si le récit de notre correspondant peut paraître fantastique,
    - (voir témoignage 10) - rappelons que ce type de phénomène a connu de
    nombreux précédents historiques.

    L'AFFAIRE PELLICER


    Le cas le plus troublant fut celui du jeune
    Juan-Miguel Pellicer originaire du village de Calanda. Au milieu du
    XVIIe siècle, ce jeune Espagnol tomba de cheval, tandis que la roue
    d'un chariot lourdement chargé broya sa jambe droite lui fracturant le
    tibia et le péroné, sans que le cocher de l'attelage ne prît la peine
    de s'arrêter.
    Le malheureux, très pieux, ayant lui-même
    consolidé sa jambe par une attelle de bois, clopina, appuyé sur une
    béquille improvisée, jusqu'à la chapelle de la Madone del Pilar de
    Saragosse, pour faire ses dévotions à la Vierge. Il y reçut les
    sacrements, avant de se laisser conduire à l'hôpital de
    Notre-Dame-de-Grâce.
    Au bout de quelques jours, la blessure
    s'envenima, infectée par la gangrène. Malgré les soins des médecins et
    des soeurs, il fallut, au bout de trois mois, lui amputer la jambe.
    Après avoir pris l'avis d'autres médecins, le
    chirurgien Juan de Estanga aidé par Juan Lorenzo Garcia et d'autres
    praticiens, procéda à l'amputation, environ «quatre doigts» sous la
    rotule.
    Après l'opération, Lorenzo Garcia emporta la
    jambe coupée qu'il déposa d'abord à la chapelle de l'hôpital, où
    plusieurs personnes dignes de fois purent la voir, avant de l'enterrer
    dans le cimetière de l'hôpital.
    Beaucoup de courage


    Juan-Miguel Pellicer fit preuve de beaucoup de
    courage et de patience durant les mois qu'il passa dans cet hôpital. Il
    entretenait sa dévotion en priant la Madone del Pilar, à laquelle il
    rendit visite dès que son moignon fut cicatrisé et qu'il put supporter
    la jambe de bois qu'on lui avait confectionnée.
    Ayant définitivement quitté l'hôpital, le jeune
    homme se retrouva sans ressources et se joignit aux mendiants qui
    sollicitaient les aumônes des fidèles et des pèlerins à l'entrée des
    églises, sans oublier chaque jour d'aller assister à la messe et de
    s'en remettre aux bontés de la sainte Vierge.
    Juan de Estanga et les autres médecins de
    l'hôpital le revirent fréquemment, car Miguel-Juan se plaignait que le
    moignon de sa jambe continuât de le faire souffrir. Il expliquait à ses
    médecins qu'il s'arrangeait pour se trouver à la chapelle de la Vierge
    del Pilar lorsqu'on on descendait les lumignons pour assurer leur
    entretien, et qu'il en profitait pour oindre ses plaies avec l'huile
    des lampes.
    A cela, le chirurgien objectait, sans pour
    autant le détourner de sa dévotion en la Vierge, que ces onctions ne
    pouvaient que retarder la complète cicatrisation, en entretenant une
    humidité dommageable à la guérison rapide du moignon.
    Cette vie de mendicité finissant par le lasser,
    le jeune homme supplia la Madone de lui permettre de vivre à nouveau de
    son travail, sans être obligé de se résigner à cette vie humiliante
    d'estropié et de mendiant.
    Une rencontre fatidique


    Un jour, à la porte de l'église où il demandait
    l'aumône, il rencontra Don Jaime et Don Juseppe, prêtres de sa paroisse
    de Calanda. Pellicer leur fit en pleurant le récit de son calvaire. Les
    prêtres s'étonnèrent de ce que le jeune homme n'eût pas songé à
    retourner au village, dans sa famille.
    « Comment pourrais-je retourner chez moi, alors
    que je suis parti contre la volonté de mes parents ? J'étais alors en
    bonne santé, et me voici amputé d'une jambe et incapable de travailler
    ! Je ne veux pas être toute la vie à leur charge.»
    Grâce à la persuasion des deux ecclésiastiques,
    mais aussi à la rencontre fortuite de deux autres habitants de son
    village qui lui facilitèrent le retour chez lui, Miguel-Juan accepta de
    regagner le bercail.
    Le voyage fut très pénible, mais le jeune
    invalide rencontra des gens bienveillants qui lui permirent de trouver
    place à bord d'une charrette ou de chevaucher un bourricot.
    Son retour au village fut celui de l'enfant prodigue.

    Pour ne pas rester à la charge des siens, le
    jeune homme n'hésita pas à aller mendier dans les villages d'alentour,
    recevant de la charité publique de quoi se nourrir et d'aider sa
    famille.
    Or, au cours de la nuit du 29 au 30 mars 1640,
    Miguel-Juan dut céder sa petite chambre à un cavalier appartenant à une
    troupe de passage, venue bivouaquer au village.
    Comme il en avait l'habitude, il dut satisfaire
    à la curiosité du soldat et lui montra son moignon au cours de la
    veillée. Très fatigué, et souffrant plus que de coutume, le jeune
    invalide quitta la pièce où se déroulait la soirée et s'installa sur
    une couchette sommaire aménagée dans la chambre de ses parents.
    Allongé sur sa paillasse, il avait en guise de couverture un manteau trop court pour le couvrir de la tête aux pieds.

    Après avoir prié comme de coutume la Madone del Pilar, il ne tarda pas à s'endormir.

    Lorsque, un peu plus tard, une lampe à la main,
    Maria Blasco s'en fut vers sa chambre et jeta en passant un regard vers
    la couche où reposait son fils, elle laissa échapper un cri de stupeur
    : deux pieds nus dépassaient de dessous le manteau qui recouvrait
    l'amputé.
    Elle crut d'abord qu'un soldat avait pris la place de Miguel-Juan et appela son mari.

    Il reconnaît son fils


    Soulevant le manteau, le père reconnut son fils dont
    la jambe jusqu'alors manquante, était entière et saine. Cependant, le
    pied avait les orteils recourbés et comme morts.
    Les deux parents stupéfaits par ce miracle,
    remarquèrent que leur chambre était imprégnée d'un parfum suave. Malgré
    l'heure avancée de la nuit, la nouvelle de ce prodige fit rapidement le
    tour du voisinage et, le jeune homme réveillé, ne put que constater
    avec toutes les autres personnes présentes, que sa jambe avait
    miraculeusement repoussé.
    Au cours des jours suivants, les orteils
    recroquevillés se redressèrent, la chair reprit sa teinte normale et le
    pied retrouva toute sa souplesse.
    L'Église procéda à une longue enquête. Nous
    possédons aujourd'hui encore la documentation considérable accumulée
    autour de cette affaire, les minutes du procès et les attendus de la
    sentence canonique : elle ne laisse aucun doute sur la réalité des
    faits !*
    * Lire l'ouvrage de l'Abbé Deroo :
    L'homme à la jambe coupée
    Editions Fayard 1956.



    Dernière édition par le Mar 4 Déc - 19:26, édité 1 fois
    francemarc
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    LA JAMBE QUI REPOUSSE;AMPUTATION D'UNE MAIN;LA LÉPREUSE;L'AF Empty Re: LA JAMBE QUI REPOUSSE;AMPUTATION D'UNE MAIN;LA LÉPREUSE;L'AF

    Message par francemarc Mar 4 Déc - 19:24

    LA JAMBE QUI REPOUSSE
    AMPUTATION D'UNE MAIN
    LA LÉPREUSE


    LA JAMBE QUI REPOUSSE;AMPUTATION D'UNE MAIN;LA LÉPREUSE;L'AF Amputa

    Ingénieur de travaux publics sur différents chantiers
    à travers le monde, Antoine Camoletti fut à deux reprises le témoin de
    phénomènes tout à fait extraordinaires de régénération spontanée de
    membres mutilés, qui rappellent le miracle de Saragosse dont bénéficia
    au XVIIe siècle Juan-Miguel Pellicer. Voici son récit:

    LA JAMBE QUI REPOUSSE


    «Un jour, dans les années cinquante, au Gabon, nous
    construisions un pont sur l'Ogoué, lorsque deux de nos manoeuvres noirs
    tombèrent dans le fleuve et furent emportés par le courant. Malgré de
    promptes recherches, l'on ne retrouva jamais l'un des malheureux, mais
    l'autre, Léon Matambo, un de mes meilleurs ouvriers, fut recueilli dans
    un piteux état, une jambe sectionnée et déchiquetée au-dessous du
    genou, vraisemblablement par un crocodile. L'intervention rapide du
    médecin de notre chantier qui participait aux recherches permit de
    garrotter la plaie à temps, et de le sauver.
    Après les premiers soins nécessités par son
    état, le blessé fut emmené dans un hôpital de Libreville où il demeura
    plusieurs mois, avant de pouvoir rejoindre son village de brousse,
    proche de notre chantier. Léon Balaké Matambo était d'origine Masambo.
    C'était un brave garçon rieur et travailleur, toujours plein de courage
    et de bonne volonté.
    J'allai le voir deux ou trois fois au village
    où il se morfondait, ne parvenant pas à supporter la prothèse que je
    lui avais offerte au nom de notre entreprise. (En ce temps-là, la
    sécurité sociale n'existait pas encore pour les Africains). Chaque
    visite me laissait un sentiment de malaise. Je sentais une telle force
    chez ce garçon, une telle rage de vivre, de surmonter sa condition
    d'invalide, que mon impuissance face à son drame me rendit lâche, et je
    finis pas ne plus retourner au village.
    Deux ans passèrent. Malgré de terribles
    difficultés, - une crue subite du fleuve, une épidémie de malaria,
    etc., - la construction du pont s'achevait.
    Voilà qu'un jour, je vois Léon arriver sur le
    chantier sur ses deux jambes... Évidemment, je n'en crus pas mes yeux,
    et pensai qu'il y avait erreur sur la personne. Mais, après avoir parlé
    quelques instants avec le garçon, aucun doute, c'était bien mon ouvrier
    accidenté, mais la jambe amputée de Léon Matambo avait repoussé.
    Je le questionnai bien sûr longuement sur ce
    «miracle», imaginant qu'une formidable avancée médicale avait peut-être
    permis la greffe d'un membre «emprunté» à un mort accidenté de la
    route, par exemple. Or il semblait qu'il ne s'agissait pas de cela.
    Léon m'expliqua le plus naturellement du monde
    que son oncle l'avait emmené voir un sorcier réputé qui, grâce à ses
    pouvoirs occultes, avait fait repousser sa jambe...
    Incrédule, j'appelai le Dr Jérémie Labarrère, médecin du chantier, qui vint longuement examiner notre miraculé.

    Il crut d'abord comme moi à une substitution de
    personne, mais Labarrère, connaissait bien le garçon pour l'avoir
    souvent soigné au village, après l'accident. Certains indices ne
    pouvaient tromper un praticien : sa dentition, la forme recourbée de
    ses ongles, les cicatrices de diverses blessures, enfin le pied
    appartenant à la jambe amputée, dont il retrouva la forme curieuse,
    avec un gros orteil rabougri. Aucun doute, il s'agissait bien de Léon,
    mais qui avait bien pu lui greffer un nouveau membre si semblable à
    l'ancien ?
    Troublé par les faits, Labarrère mena une
    enquête minutieuse au village qui le conduisit jusqu'au sorcier masambo
    qui avait soi-disant «guéri» le jeune homme. Il ne découvrit
    apparemment aucune supercherie. En présence du «sorcier» blanc, le
    sorcier noir voulut bien soulever un coin du mystère, en expliquant que
    pour que Léon Matambo retrouve son membre, il avait dû sacrifier
    plusieurs crocodiles selon un rite immémorial et secret, afin d'obliger
    les puissants esprits du fleuve à lui restituer sa jambe.
    Le pont achevé, Labarrère et moi rentrons en
    Métropole, sans avoir élucidé le mystère de la jambe qui repousse !
    Mais l'affaire me tracassait et j'essayai en vain de trouver une
    explication à travers mes lectures ou de rencontres avec d'anciens
    coloniaux.
    Amputation de la main droite


    Quelques années plus tard, je dirigeais un chantier
    de travaux publics en Arabie Saoudite, lorsque j'entendis une histoire
    tout aussi incroyable. Cette fois il s'agissait d'un jeune Arabe qui,
    condamné à l'amputation de la main droite pour vol, selon la charia,
    avait vu cette sentence abominable exécutée par un médecin-bourreau,
    comme la coutume le veut dans ce pays. Or, après un pèlerinage à la
    Mecque, le jeune homme avait miraculeusement retrouvé l'usage de sa
    main coupée.
    Accompagné d'un technicien saoudien de mon
    entreprise, je rencontrai le miraculé et pus longuement m'entretenir
    avec lui. A l'appui de ses dires, le jeune homme disposait de photos le
    montrant avant la condamnation, avec ses deux mains, puis après
    l'amputation, le bras finissant en moignon armé d'un crochet. Les
    photos étaient très nettes et je ne découvris aucun trucage apparent.
    Le jeune homme possédait à nouveau ses deux mains, comme avant
    l'opération.
    L'affaire fit grand bruit au Moyen-Orient, et plusieurs journaux parlèrent de cette affaire extraordinaire.

    Autres faits incroyables
    La lépreuse


    De retour en Europe, chaque fois que je me risquais à
    raconter ces deux faits tout à fait incroyables, à des médecins ou des
    scientifiques, je recueillais au mieux des sourires sceptiques, au pire
    des moqueries ou des sarcasmes...
    Or, il y a une douzaine d'années, parlant de
    ces choses avec un père blanc très âgé, qui avait passé cinquante ans
    de sa vie dans une mission en Afrique, le prêtre m'avoua avoir eu lui
    aussi connaissance d'un mystérieux fait de ce genre.
    Au Congo, il avait vu une jeune fille
    affreusement rongée par la lèpre retrouver miraculeusement l'intégrité
    de ses chairs lors de sa prise de voile. Très dévote, la jeune Noire
    avait longuement supplié la Vierge de la guérir, lui promettant de Lui
    consacrer sa vie.
    Évidemment, je ne puis croire à la réalité de
    tels miracles, mais j'avoue que je reste troublé, et qu'un doute très
    fort subsiste en moi. Ayant lu quelques témoignages tout aussi
    fantastiques dans votre revue, je voudrais vous demander ce qu'il faut
    penser de guérisons miraculeuses de cette sorte et si le phénomène
    constaté est réel.»
    Antoine C. - Paris


    LA JAMBE QUI REPOUSSE;AMPUTATION D'UNE MAIN;LA LÉPREUSE;L'AF Amputa
    Notre avis


    Si l'on retrouve assez vite un membre arraché, suite
    à un accident, il est aujourd'hui tout à fait possible de le recoudre.
    Mais les miracles de la chirurgie s'arrêtent là. La médecine classique
    soutient que lorsque les nerfs sont détruits, il n'existe aucune
    possibilité de régénération complète d'un membre, donc aucune chance de
    guérison. Si le récit de notre correspondant peut paraître fantastique,
    - (voir témoignage 10) - rappelons que ce type de phénomène a connu de
    nombreux précédents historiques.

    L'AFFAIRE PELLICER


    Le cas le plus troublant fut celui du jeune
    Juan-Miguel Pellicer originaire du village de Calanda. Au milieu du
    XVIIe siècle, ce jeune Espagnol tomba de cheval, tandis que la roue
    d'un chariot lourdement chargé broya sa jambe droite lui fracturant le
    tibia et le péroné, sans que le cocher de l'attelage ne prît la peine
    de s'arrêter.
    Le malheureux, très pieux, ayant lui-même
    consolidé sa jambe par une attelle de bois, clopina, appuyé sur une
    béquille improvisée, jusqu'à la chapelle de la Madone del Pilar de
    Saragosse, pour faire ses dévotions à la Vierge. Il y reçut les
    sacrements, avant de se laisser conduire à l'hôpital de
    Notre-Dame-de-Grâce.
    Au bout de quelques jours, la blessure
    s'envenima, infectée par la gangrène. Malgré les soins des médecins et
    des soeurs, il fallut, au bout de trois mois, lui amputer la jambe.
    Après avoir pris l'avis d'autres médecins, le
    chirurgien Juan de Estanga aidé par Juan Lorenzo Garcia et d'autres
    praticiens, procéda à l'amputation, environ «quatre doigts» sous la
    rotule.
    Après l'opération, Lorenzo Garcia emporta la
    jambe coupée qu'il déposa d'abord à la chapelle de l'hôpital, où
    plusieurs personnes dignes de fois purent la voir, avant de l'enterrer
    dans le cimetière de l'hôpital.
    Beaucoup de courage


    Juan-Miguel Pellicer fit preuve de beaucoup de
    courage et de patience durant les mois qu'il passa dans cet hôpital. Il
    entretenait sa dévotion en priant la Madone del Pilar, à laquelle il
    rendit visite dès que son moignon fut cicatrisé et qu'il put supporter
    la jambe de bois qu'on lui avait confectionnée.
    Ayant définitivement quitté l'hôpital, le jeune
    homme se retrouva sans ressources et se joignit aux mendiants qui
    sollicitaient les aumônes des fidèles et des pèlerins à l'entrée des
    églises, sans oublier chaque jour d'aller assister à la messe et de
    s'en remettre aux bontés de la sainte Vierge.
    Juan de Estanga et les autres médecins de
    l'hôpital le revirent fréquemment, car Miguel-Juan se plaignait que le
    moignon de sa jambe continuât de le faire souffrir. Il expliquait à ses
    médecins qu'il s'arrangeait pour se trouver à la chapelle de la Vierge
    del Pilar lorsqu'on on descendait les lumignons pour assurer leur
    entretien, et qu'il en profitait pour oindre ses plaies avec l'huile
    des lampes.
    A cela, le chirurgien objectait, sans pour
    autant le détourner de sa dévotion en la Vierge, que ces onctions ne
    pouvaient que retarder la complète cicatrisation, en entretenant une
    humidité dommageable à la guérison rapide du moignon.
    Cette vie de mendicité finissant par le lasser,
    le jeune homme supplia la Madone de lui permettre de vivre à nouveau de
    son travail, sans être obligé de se résigner à cette vie humiliante
    d'estropié et de mendiant.
    Une rencontre fatidique


    Un jour, à la porte de l'église où il demandait
    l'aumône, il rencontra Don Jaime et Don Juseppe, prêtres de sa paroisse
    de Calanda. Pellicer leur fit en pleurant le récit de son calvaire. Les
    prêtres s'étonnèrent de ce que le jeune homme n'eût pas songé à
    retourner au village, dans sa famille.
    « Comment pourrais-je retourner chez moi, alors
    que je suis parti contre la volonté de mes parents ? J'étais alors en
    bonne santé, et me voici amputé d'une jambe et incapable de travailler
    ! Je ne veux pas être toute la vie à leur charge.»
    Grâce à la persuasion des deux ecclésiastiques,
    mais aussi à la rencontre fortuite de deux autres habitants de son
    village qui lui facilitèrent le retour chez lui, Miguel-Juan accepta de
    regagner le bercail.
    Le voyage fut très pénible, mais le jeune
    invalide rencontra des gens bienveillants qui lui permirent de trouver
    place à bord d'une charrette ou de chevaucher un bourricot.
    Son retour au village fut celui de l'enfant prodigue.

    Pour ne pas rester à la charge des siens, le
    jeune homme n'hésita pas à aller mendier dans les villages d'alentour,
    recevant de la charité publique de quoi se nourrir et d'aider sa
    famille.
    Or, au cours de la nuit du 29 au 30 mars 1640,
    Miguel-Juan dut céder sa petite chambre à un cavalier appartenant à une
    troupe de passage, venue bivouaquer au village.
    Comme il en avait l'habitude, il dut satisfaire
    à la curiosité du soldat et lui montra son moignon au cours de la
    veillée. Très fatigué, et souffrant plus que de coutume, le jeune
    invalide quitta la pièce où se déroulait la soirée et s'installa sur
    une couchette sommaire aménagée dans la chambre de ses parents.
    Allongé sur sa paillasse, il avait en guise de couverture un manteau trop court pour le couvrir de la tête aux pieds.

    Après avoir prié comme de coutume la Madone del Pilar, il ne tarda pas à s'endormir.

    Lorsque, un peu plus tard, une lampe à la main,
    Maria Blasco s'en fut vers sa chambre et jeta en passant un regard vers
    la couche où reposait son fils, elle laissa échapper un cri de stupeur
    : deux pieds nus dépassaient de dessous le manteau qui recouvrait
    l'amputé.
    Elle crut d'abord qu'un soldat avait pris la place de Miguel-Juan et appela son mari.

    Il reconnaît son fils


    Soulevant le manteau, le père reconnut son fils dont
    la jambe jusqu'alors manquante, était entière et saine. Cependant, le
    pied avait les orteils recourbés et comme morts.
    Les deux parents stupéfaits par ce miracle,
    remarquèrent que leur chambre était imprégnée d'un parfum suave. Malgré
    l'heure avancée de la nuit, la nouvelle de ce prodige fit rapidement le
    tour du voisinage et, le jeune homme réveillé, ne put que constater
    avec toutes les autres personnes présentes, que sa jambe avait
    miraculeusement repoussé.
    Au cours des jours suivants, les orteils
    recroquevillés se redressèrent, la chair reprit sa teinte normale et le
    pied retrouva toute sa souplesse.
    L'Église procéda à une longue enquête. Nous
    possédons aujourd'hui encore la documentation considérable accumulée
    autour de cette affaire, les minutes du procès et les attendus de la
    sentence canonique : elle ne laisse aucun doute sur la réalité des
    faits !*
    * Lire l'ouvrage de l'Abbé Deroo :
    L'homme à la jambe coupée
    Editions Fayard 1956.


      La date/heure actuelle est Sam 27 Avr - 4:47