Prières Bien Etre & francemarc13janvier@live.fr

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,créateur du ciel et de la terre ;et en Jésus-Christ,son fils unique,notre Seigneur,qui a été conçu du Saint-Esprit,est né de la Vierge-Marie,a souffert sous Ponce Pilate est mort et a été enseveli,est décendu aux enfers,le troisième jour est ressuscité des morts,est monté aux cieux,est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.à la résurrection de la chair Je crois en l’Esprit-Saint,,à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés,à la résurrection de la chair,à la vie éternelle. Amen.
Notre Père
Notre Père qui êtes aux cieux. Que votre nom soit sanctifié. Que votre règne arrive. Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laissez pas succomber à ta tentation. Mais délivrez-nous du mal.
Je vous salue, Marie
Je vous salue, Marie pleine de grâce ;e Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus,e fruit de vos entrailles, est béni.Sainte Marie, Mère de Dieu,priez pour nous pauvres pécheurs,maintenant et à l’heure de notre mort..
Amen.

Prières Bien Etre & francemarc13janvier@live.fr

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,créateur du ciel et de la terre ;et en Jésus-Christ,son fils unique,notre Seigneur,qui a été conçu du Saint-Esprit,est né de la Vierge-Marie,a souffert sous Ponce Pilate est mort et a été enseveli,est décendu aux enfers,le troisième jour est ressuscité des morts,est monté aux cieux,est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.à la résurrection de la chair Je crois en l’Esprit-Saint,,à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés,à la résurrection de la chair,à la vie éternelle. Amen.
Notre Père
Notre Père qui êtes aux cieux. Que votre nom soit sanctifié. Que votre règne arrive. Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laissez pas succomber à ta tentation. Mais délivrez-nous du mal.
Je vous salue, Marie
Je vous salue, Marie pleine de grâce ;e Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus,e fruit de vos entrailles, est béni.Sainte Marie, Mère de Dieu,priez pour nous pauvres pécheurs,maintenant et à l’heure de notre mort..
Amen.
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    Les maux de la vie

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    Les maux de la vie Empty Les maux de la vie

    Message par francemarc Ven 8 Fév - 19:29

    Sur cette parole du prophète :


    "Moi, le Seigneur Dieu, J'ai fait la lumière et les ténèbres,


    Je donne la paix et j'envoie les maux." (Is 45,7)


    Bien courtes sont ces paroles, mais elles nous ouvrent une source de

    miel, du miel le

    plus suave et qui n'engendre jamais le dégoût. Le miel

    matériel produit une agréable

    sensation qui s'arrête à la langue, puis il s'altère

    et se corrompt : le miel de la

    doctrine pénètre jusqu'à la conscience, l'inonde

    d'une perpétuelle joie, et devient en

    nous le principe de l'incorruptible vie. Celui-là se compose

    du suc des plantes, et

    celui-ci des sentences de nos livres saints. C'est de ce dernier que

    vous a nourris avec

    abondance le maître dont vous venez de recueillir le magnifique

    enseignement; il a

    remporté le prix de l'obéissance, il vous a montré

    la force de la charité et la noblesse

    de la foi. Courage, et nous aussi nous allons vous servir avec allégresse

    la table

    accoutumée; car c'est un grand bonheur pour nous de voir une

    multitude aussi

    compacte dans cette enceinte sacrée, alors que des jeux si brillants

    se célèbrent dans

    l'hippodrome. Vous avez méprisé ce spectacle; nous voulons

    donc placer devant vous

    une coupe remplie jusqu'au bord, une coupe qui, bien loin de produire

    l'ivresse, fait

    naître la sobriété. Tel est le vin des Écritures,

    tels sont les mets étalés sur notre

    table : ils n'engraissent pas la chair. En disant cela, ce n'est pas

    la nature même de la

    chair que nous prétendons condamner, nous mettons seulement

    bien au-dessus la

    dignité de l'âme; ce n'est pas l'usage que nous repoussons,

    nous flétrissons l'abus et

    l'excès. Si nous nous élevons à des considérations

    spirituelles, encore ne devons-nous

    pas donner prise aux fausses spéculations de l'hérésie.

    Sans doute le corps est

    inférieur à l'âme, mais il n'est pas l'opposé

    de l'âme : elle est une substance simple,

    tandis qu'il demeure sujet aux passions. Dieu dans son art infini n'a

    pas formé cet

    univers d'une seule substance, ni de deux ou de trois; Il a créé

    des natures multiples

    et diverses, afin de manifester dans la diversité des êtres

    les trésors de sa Sagesse et

    la grandeur de son Pouvoir. Il n'a pas seulement créé

    le ciel, Il a de plus créé la

    terre; et non seulement la terre mais encore le soleil; avec le soleil,

    la lune; avec la

    lune, les étoiles, l'air, les nuées; et pour redescendre

    de l'air sur la terre, les lacs, les

    sources, les fleuves, les montagnes, les vallées, les collines,

    les près, les jardins,

    toutes les sortes de germes et de plantes, toutes les formes et toutes

    les énergies de

    la nature, tout ce que nous pouvons apercevoir dans cet univers; de

    telle sorte que, si

    nous le parcourons de la pensée, nous nous écrierons

    avec le prophète : "Que tes

    oeuvres sont grandes, Seigneur ! Tu as tout fait dans la sagesse."

    (Ps 103,24)

    Le théâtre a-t-il pour vous tant d'attrait, laissez là

    celui de Satan, et venez à ce

    théâtre divin. Aimez-vous les accords de la lyre, quittez

    les mélodies qu'on entend

    dans le mon-de, concentrez les forces de votre entendement, et venez

    écouter cette

    mélodie spirituelle qui donnera l'essor à votre pensée,

    où se retrempera la vigueur de

    votre âme. Voyez comme ces sons divers et ces cordes distinctes

    font remonter vers

    Dieu l'Artiste suprême, un concert où règnent pleinement

    l'unité et l'harmonie. La

    voix qui s'élève de toutes les créatures se forme

    de mille voix, mais n'exprime qu'une

    seule et même pensée, celle de glorifier le Créateur.

    Chaque corde résonne à part,

    toutes résonnent en-semble. Pour vous faire une idée

    du son spécial qu'elles rendent,

    touchez par la pensée la corde du ciel, et vous l'entendrez

    soudain élever sa grande

    voix pour rendre gloire à Dieu. Le prophète le savait

    bien quand il disait : "Les cieux

    racontent la Gloire de Dieu, et le firmament annonce l'oeuvre de ses

    Mains." (Ps

    18,2) De cette corde descendez à celle du jour et de la nuit,

    et vous l'entendez encore

    rendre des sons plus harmonieux que la lyre et la cithare, alors surtout

    qu'elle vibre

    sous une main qui sait la toucher. - Comment ces cordes résonnent-elles

    ? me

    direz-vous. Le ciel n'a ni bouche, ni langue, ni palais, ni dents,

    ni lèvres; comment

    a-t-il une voix ? Et le jour, comment peut-il parler ? Je ne vois pas

    là les instruments

    de la parole, mais bien le cours du soleil et de la lune, la succession

    du jour et de la

    nuit, la marche du temps. - De peur qu'en entendant ces choses un esprit

    grossier ne

    tombe dans l'incertitude ou le trouble, voici que le prophète

    renchérit sur ce qu'il

    vient de dire. Après avoir affirmé que les cieux racontent

    la Gloire de Dieu, que le

    jour transmet la parole au jour, que la nuit révèle la

    science à la nuit, il ne s'en tient

    pas là, mais il ajoute : "Il n'est pas d'idiomes, il n'est pas

    de langues qui ne puissent

    entendre leur voix." (ibid. 4) Voici quel est le sens de ce texte :

    Non seulement le jour

    et la nuit, aussi bien que le ciel, ont une voix; mais encore cette

    voix est plus

    éclatante, plus significative, plus soutenue que la voix de

    l'homme. Comment cela ?

    Écoutez de nouveau le prophète royal : "Il n'est pas

    d'idiomes, il n'est pas de langues

    qui ne puissent entendre leur voix." Qu'est-ce à dire ? C'est

    ici l'éloge des voix de la

    nature, la glorification de leur langage. Ma voix est entendue de celui

    qui parle une

    même langue avec moi, et nullement de celui qui parle une autre

    langue. Si je

    m'exprime en grec, par exemple, celui qui connaît cette langue

    me comprendra;

    mais le Scythe, le Thrace, le Maure, l'Indien, ne pourront pas me comprendre;

    la

    différence de nos langues s'oppose à la communication

    de nos pensées.

    Si j'entends à mon tour le Scythe ou le Thrace, je ne les comprendrai

    pas; la langue

    de l'un ne dit rien à l'intelligence de l'autre : il n'en est

    plus ainsi du langage que

    parlent le ciel, la nuit et le jour; ce langage est tel qu'en toute

    langue, en tout idiome,

    chez toute nation, il est aisément entendu. De là ce

    qu'ajoute le prophète, après avoir

    dit que les cieux racontent la gloire de Dieu, que le jour transmet

    la parole au jour :

    "Il n'est pas d'idiomes, il n'est pas de langues qui ne puissent entendre

    leur voix."

    J'insiste sur la signification de ce texte : La voix que font entendre

    le jour, la nuit, le

    ciel, toutes les créatures, parle si clairement à notre

    esprit qu'il n'est pas de langue,

    c'est-à-dire de peuple ou de nation, qui ne soit en état

    de la comprendre. Il n'est pas

    de voix à laquelle ne corresponde la voix du ciel : Scythe,

    Thrace, Maure, Indien,

    Sarmate, tout idiome, toute langue, toute nation peut entendre cette

    voix. Comment,

    je le demande encore ? Écoutez, et vous verrez de quelle façon

    le ciel parle en se

    taisant. Lorsque vous contemplez sa beauté, sa grandeur, sa

    position, sa stabilité,

    son éclat, et que, recueillant toutes ces choses en vous-même,

    vous rendez gloire au

    Créateur, vous célébrez sa Puissance, c'est le

    ciel qui élève la voix en ce moment et

    qui prend parole : "Les cieux racontent la Gloire de Dieu." De quelle

    manière, et par

    quel moyen, encore une fois ? En éblouissant celui qui le contemple,

    et par là même

    en l'obligeant à lever les yeux vers le Créateur. Si

    vous vous écriez, à la vue d'une

    oeuvre aussi belle : Gloire à Toi, Seigneur ! quel corps Tu

    as formé, quelle barrière au

    milieu du monde ! - c'est le ciel, je le répète, qui

    glorifie de la sorte son Auteur par le

    ministère de votre langue, et qui l'admire par vos yeux. C'est

    ainsi qu'il rend

    hommage à Dieu sans parler; et tous les hommes comprennent ce

    langage muet. Il

    ne frappe pas leur oreille, mais il frappe leur vue; et la vue est

    la même chez tous, si

    la langue diffère : tous les peuples, sans excepter les barbares,

    les Scythes, les

    Thraces, les Maures et les Indiens, entendent cette voix; c'est-à-dire

    qu'en voyant ce

    magnifique spectacle, frappée de toutes les splendeurs que le

    ciel étale à nos yeux,

    toute âme adore et glorifie l'Auteur de ces merveilles.

    On peut dire la même chose du jour et de la nuit. De même

    que le ciel en nous

    frappant d'admiration par sa beauté, sa grandeur, sa position,

    son éclat, sa stabilité,

    ses fécondes et multiples influences, nous excite à rendre

    gloire au Créateur; de

    même le jour et la nuit. Si vous observez avec quel ordre ils

    se succèdent, comment

    le jour se borne à remplir sa tâche et se garde bien d'empiéter

    sur le domaine de la

    nuit, se montrant exempt de toute ambition, se renfermant dans ses

    bornes et ne

    prétextant pas sa splendeur pour se donner le droit d'envahir

    le temps tout entier;

    comment la nuit à son tour, ayant accompli sa course, cède

    la place au jour; et cela,

    depuis tant de siècles, sans confusion, sans désordre,

    sans le plus léger empiétement

    réciproque, malgré l'éclat de l'un et l'obscurité

    de l'autre; pourrez-vous, à la vue

    d'une telle harmonie, refouler un sentiment d'admiration et refuser

    de rendre gloire à

    Dieu ? Semblables à deux soeurs que rattache l'affection la

    plus tendre et qui mettent

    en quelque sorte dans la balance l'héritage paternel, afin d'éviter

    la plus légère

    fraude, la jour et la nuit se sont partagé le temps et respectent

    leur mutuel empire

    avec cette exactitude et cette rigoureuse équité que

    l'expérience vous montre. Qu'ils

    écoutent cette leçon les hommes avides d'argent, ceux

    qui dépouillent leurs frères;

    qu'ils sachent comprendre cet égal partage du temps, cet accord

    parfait de la nuit et

    du jour, et qu'ils apprennent de la sorte à réprimer

    leurs passions. C'est donc ainsi

    que "le jour transmet la parole au jour, et que la nuit révèle

    la science à la nuit." Ce

    n'est pas en élevant la voix, c'est par l'ordre même et

    l'harmonie qu'ils observent,

    c'est par l'égalité de leur pouvoir, par cette marche

    libre et régulière, qu'ils

    proclament d'une voix plus éclatante que celle de la trompette

    la Gloire du Créateur,

    non sur un point du monde, mais dans toutes les contrées éclairées

    par le soleil. Ce

    langage parcourt l'univers, puisque le ciel est partout et que partout

    se succèdent le

    jour et la nuit : c'est un enseignement qui se répand à

    la fois sur la terre et sur la

    mer. Aussi le prophète ne dit-il pas simplement : Les cieux

    parlent de la Gloire de

    Dieu; non, il dit qu'ils la racontent, qu'ils l'exposent, ce qui signifie

    qu'ils en instruisent

    les hommes, qu'ils sont les maîtres du genre humain, qu'ils tiennent

    une immense

    école où le spectacle de leur beauté remplace

    les livres et les écrits, et qu'ils

    enseignent aux ignorants comme aux savants, à tous sans exception,

    la Sagesse et la

    Puissance de Dieu, empreintes dans les créatures comme dans

    un livre.

    Les hommes eux-mêmes glorifient Dieu par les autres, sans parler,

    en gardant un

    profond silence; et voilà pourquoi le Christ disait : "Que votre

    lumière brille aux yeux

    des hommes, afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres et qu'ils glorifient

    votre Père qui

    est dans les cieux." (Mt 5,16) De même donc qu'à la vue

    d'une vie pure nous rendons

    gloire à Dieu, sans que le juste ait besoin de parler; de même,

    en contemplant la

    beauté du ciel, nous glorifions Celui qui l'a créé.

    C'est dans ce sens qu'il faut

    en-tendre la parole du prophète : "Les cieux racontent la Gloire

    de Dieu." Ils ont pour

    interprètes ceux dont ils frappent les regards." Le jour transmet

    la parole au jour, et

    la nuit révèle la science à la nuit." Quelle science

    ? Celle dont le Créateur Lui-même

    est l'objet. Le jour appelle l'homme au travail, suspend le cours de

    ses sollicitudes, le

    plonge dans le sommeil, ferme ses paupières et le prépare

    en réparant ses forces à

    reprendre les travaux du jour. Les avantages qu'elle lui procure ne

    sont donc pas à

    dédaigner; ils sont d'un prix inestimable. Si la nuit ne venait

    pas faire trêve à ses

    innombrables fatigues, le jour ne lui serait plus d'aucune utilité

    et le rappellerait

    vainement à l'oeuvre, la nature succomberait sous un travail

    non interrompu, la vie

    s'épuiserait, pour lui la lumière serait désormais

    inutile. C'est donc la nuit qui rend le

    jour utile à l'homme; et de plus elle conduit à la connaissance

    de Dieu celui qui sait

    apprécier les services qu'elle nous rend. En effet, lorsqu'il

    se dit à lui-même quelle est

    l'utilité du jour et quelle est celle de la nuit, comment ils

    se succèdent et se

    remplacent, formant en quelque sorte un choeur harmonieux, et toujours

    pour notre

    conservation et notre bien, serait-il le plus ignorant de tous les

    hommes, son

    intelligence s'éveillera, il lui sera facile de reconnaître

    la Sagesse du suprême Artisan;

    car le jour et la nuit la manifestent assez, l'un en nous appelant

    au travail, l'autre en

    nous invitant au repos.
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    Message par francemarc Ven 8 Fév - 19:31

    Si la maladie est un

    mal absolu, je le répète, le malade est un être

    mauvais. Par conséquent, tel doit être

    jugé Timothée, puisqu'il était affligé

    d'une maladie très grave. "Use d'un peu de vin,

    lui disait son maître, à cause de ton estomac et de tes

    fréquentes infirmités." (1Tim

    5, 23) Mais si, loin d'être mauvais pour cela, il trouva dans

    ses infirmités le sujet

    d'une plus grande récompense, parce qu'il les supporta patiemment,

    il est évident

    que la maladie n'est pas un mal. Un autre prophète était

    privé de la vue, ce qui ne

    l'empêchait pas de prophétiser et de prévoir l'avenir

    : son mal ne l'avait donc pas

    rendu mauvais et ne lui faisait pas obstacle dans le chemin de la vertu.

    De même la

    santé n'est pas absolument un bien; elle ne l'est qu'à

    la condition qu'on en usera pour

    le bien, et non pour des oeuvres perverses ou pour un repos désordonné;

    car un tel

    repos suffit pour notre condamnation. De là cette parole de

    Paul : "Si quelqu'un ne

    veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus." (2 Th 3,10)

    Je conclue donc que ces choses tiennent le milieu, comme nous l'avons

    dit, sont

    indifférentes, et ne deviennent bonnes ou mauvaises que par

    l'usage qu'on en fait.

    Mais pour-quoi parler de la santé et de la maladie, de la richesse

    et de l'indigence ?

    Ce qu'on regarde comme le bien capital et comme le plus grand des maux,

    la vie et

    la mort n'ont-elles-mêmes rien d'absolu; nous les rangeons dans

    la même catégorie,

    et les dispositions seules dans lesquelles elles nous trouvent en font

    un bien ou un

    mal. Voici ce que je veux dire : C'est un bien que la vie, mais pour

    celui qui en fait un

    bon usage; pour celui qui la fait servir à l'iniquité,

    elle est plutôt un mal et mieux

    vaudrait pour lui mourir. Par contre, le plus redoutable de tous les

    maux dans

    l'opinion commune, est la source de mille biens, s'il est amené

    par une juste cause.

    Témoins les martyrs, dont la mort a fait les plus heureux des

    hommes. Voilà pourquoi

    Paul ne désire vivre dans le Christ que parce qu'il voit en

    cela le fruit de ses oeuvres.

    "Je ne sais quel choix faire, dit-il, mon âme est comme partagée

    : j'éprouve le désir

    d'être affranchi de mes liens et d'aller avec le Christ, c'est

    ce qui me serait de

    beaucoup le plus profitable; mais que je demeure encore dans la chair,

    c'est plus utile

    pour vous." (Phil 1,22-24) Le prophète exprimait ainsi le même

    sentiment :

    "Précieuse est devant le Seigneur la mort de ses saints." (Ps

    65,15) Ce n'est pas la

    mort absolument parlant qui est précieuse, c'est une telle mort.

    Ailleurs il dit : "La

    mort des pécheurs est très mauvaise." (Ps 33,22) Ce n'est

    donc là, vous le voyez, ni

    un bien, ni un mal absolu; seules les dispositions de l'âme en

    décident. Le sage

    Salomon, appréciant et discutant la valeur de ces choses indifférentes

    par

    elles-mêmes, et voulant nous montrer que cela n'est pas un bien

    de soi et ceci un

    mal, que le mal devient un bien dans les circonstances convenables,

    malgré la peine

    qu'il nous cause d'abord, et que le bien devient un mal en dehors de

    ces mêmes

    circonstances, s'exprime ainsi : "Il est un temps pour pleurer, il

    est un temps pour

    rire; il est un temps pour vivre, il est un temps pour mourir." (Ec

    3,4) En effet, il n'est

    pas toujours bon de se réjouir, quelquefois même c'est

    nuisible : il n'est pas non plus

    toujours bon de s'affliger, il peut arriver que cela soit funeste et

    mortel. C'est la

    pensée que Paul exprime en ces termes : "La tristesse qui est

    selon Dieu produit la

    pénitence, qui elle-même conduit sûrement au salut;

    mais la tristesse selon le monde

    opère la mort." (2 Cor 7,10) Voilà donc encore une chose

    indifférente de soi. C'est

    pour cela que le même apôtre nous ordonne, non pas simplement

    de nous réjouir,

    mais de nous réjouir dans le Seigneur. ( voir 1 Phil 4,4)

    C'est assez toutefois avoir parlé de ces choses indifférentes,

    du moins pour des

    auditeurs attentifs; nous devons maintenant passer à celles

    qui ne sont plus dans ce

    milieu, qui sont bonnes au point de ne pouvoir devenir mauvaises, ou

    mauvaises au

    point de ne pouvoir devenir bonnes. Quant à celles dont nous

    avons traité jusqu'ici,

    nous savons qu'elles passent d'un extrême à l'autre; que

    les richesses, par exemple,

    sont tantôt un mal, quand elles ont pour but de satisfaire l'avarice,

    et tantôt un bien,

    quand elles sont employées en aumônes; que toutes les

    choses de même nature sont

    soumises à la même loi. Mais il en est , nous venons de

    le dire, qui ne sauraient

    jamais devenir mauvaises; et celles qui sont contraires à celles-là

    demeurent dès lors

    toujours mauvaises, impossible qu'elles soient jamais bonnes. Telles

    sont l'impiété, le

    blasphème, la mollesse, la cruauté, l'in-humanité,

    la gourmandise, et toutes les

    autres du même genre. Je ne dis pas que le méchant ne

    puisse jamais devenir bon,

    et réciproquement; je dis que les choses elles-mêmes ne

    peuvent pas subir un tel

    changement. En restant dans leurs bornes respectives, les unes sont

    un bien et les

    autres un mal; tandis que l'homme est bon ou mauvais suivant qu'il

    embrasse les

    unes ou les autres. Les choses se divisent donc en trois catégories

    : il en est de

    bonnes dont l'essence ne change pas, telles que la tempérance,

    la générosité, et

    autres semblables; il en est d'essentiellement mauvaises et qui ne

    changent pas

    davantage, comme la luxure, la férocité, la barbarie;

    il en est enfin qui deviennent

    bonnes ou mauvaises selon l'usage qu'on en fait. Les richesses je l'ai

    dit, sont

    l'instrument de l'avarice ou de la bienfaisance; cela dépend

    des sentiments de celui

    qui les possède. La pauvreté aboutit tantôt au

    blasphème, tantôt à l'action de grâces

    et à la philosophie. Comme il y a des insensés, et en

    grand nombre, - j'arrive

    maintenant à la solution - qui tiennent pour mal non seulement

    ce qui l'est par

    essence et ne saurait jamais devenir un bien, mais encore ce qui de

    sa nature est

    indifférent, vous l'avez entendu ; comme beaucoup donc appellent

    mal ce qui n'est

    pas un mal, le prophète emploie leur langage; il parle donc

    des maux qui sont tels

    dans l'estime des hommes, mais qui ne sont pas des maux réels

    : il parle de la

    captivité, de l'esclavage, de la famine, et d'autres fléaux

    pareils. Non seulement ce

    ne sont pas là des maux véritables, mais ce sont encore

    des moyens propres à guérir

    les maux; et pour le prouver voyons la famine, qui certes nous fait

    tous trembler et

    frémir.


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    Message par francemarc Ven 8 Fév - 19:31

    Eh bien, apprenez que la famine n'est pas un mal, laissez-moi vous donner

    une leçon

    de philosophie. Le peuple hébreu étant tombé dans

    une extrême corruption, Elie cet

    homme extraordinaire digne d'habiter le ciel, voulant les arracher

    à leur indolence et

    les ramener au bien, s'écria : "Vive le Seigneur, devant qui

    je me suis présenté, la

    pluie ne tombera pas sans ma permission." (3 Rois 17,1) Et celui qui

    ne possédait pas

    autre chose qu'un manteau ferma le ciel, tant il avait de crédit

    auprès de Dieu. Vous

    voyez bien que la pauvreté n'est pas un mal. Si elle l'était,

    jamais, le plus pauvre des

    hommes n'aurait eu la puissance d'agir ainsi sur le ciel, tout en cheminant

    encore sur

    la terre. Par ce moyen Il envoya la famine comme la meilleure des institutrices,

    la

    plus capable de réformer les moeurs dépravées.

    Ce fut comme lorsqu'une fièvre

    violente s'empare de notre corps : les veines de la terre furent

    desséchées, les cours

    d'eau cessèrent, les herbes furent brûlées, et

    toute sève tarit. Hors, cela ne fut pas

    peu profitable à ce peuple, c'est ainsi que se trouva réprimée

    son impétuosité vers le

    mal, qu'il revint à de meilleurs sentiments et se montra plus

    docile à la voix du

    prophète. Ceux qui couraient tout à l'heure aux idoles

    et qui sacrifiaient leurs enfants

    aux démons, voyant maintenant frapper un mort tant de prêtres

    de Baal, ne

    témoignent plus aucune indignation, ni même aucun regret

    ; rendus meilleurs par la

    famine et saisis de frayeur, ils acceptent tout en silence.

    Vous voyez donc bien que la famine n'est pas un mal, qu'elle sert même

    à le détruire,

    qu'elle est un remède propre à guérir nos maladies.

    Voulez-vous vous convaincre qu'il

    en est de même de la captivité, considérez ce qu'étaient

    les Juifs avant la captivité de

    Babylone et ce qu'ils devinrent sous le coup de cette épreuve

    ; vous resterez alors

    persuadés que la liberté n'est pas un bien absolu, que

    la captivité n'est pas un mal.

    Quand ils jouissaient de leur liberté, vivant tranquilles dans

    leur patrie, ils se

    conduisaient de telle sorte que les prophètes élevaient

    chaque jour la voix, tant les

    lois étaient enfreintes, le culte des idoles en honneur, les

    divins préceptes foulés aux

    pieds, mais, après avoir été transportés

    sur une terre étrangère, au milieu des

    barbares, il réprimèrent leurs mauvais instincts, ils

    renoncèrent à leurs vices, ils

    observèrent la loi,comme nous le voyons d'après un psaume

    que je dois mettre

    aujourd'hui sous vos yeux pour vous apprendre les heureux fruits de

    la captivité. Quel

    est ce psaume ? "Sur le bord des fleuves de Babylone nous nous sommes

    assis ,et

    nous avons versé des larmes au souvenir de Sion . Aux saules

    de la rive nous avons

    suspendu nos instruments de musique. Là nous ont interrogés

    ceux qui nous avaient

    amenés captifs ; ils nous demandaient les paroles de nos chants

    sacrés ; faites-nous

    entendre, disaient-ils, les cantiques de Sion. - Comment chanterions-nous

    l'hymne du

    Seigneur sur une terre étrangère ?" (Ps. 136, 1-4).

    Comme la captivité les a

    domptés ! Auparavant, ils ne supportaient que les prophètes

    vinssent les avertir de

    ne pas transgresser la loi, et maintenant, ils savent résister

    aux instances des

    barbares, aux ordres impérieux de leurs maîtres, qui veulent

    les obliger à la

    transgresser ; ils disent : Non, nous ne chanterons pas l'hymne

    du Seigneur sur une

    terre étrangère, parce que la loi nous le défend.

    Souvenez-vous encore des trois jeunes Hébreux : bien loin

    de leur nuire, la captivité

    fit mieux éclater leur vertu. La même chose eut lieu pour

    Daniel. Et Joseph, quel mal

    résulta-t-il pour lui d'avoir été réduit

    en esclavage, traîné dans un autre pays, chargé

    de chaînes ? Est-ce que cela seul ne le couvrit pas d'honneur

    et de gloire. Et cette

    femme égyptienne qui vivait au sein de l'opulence, du faste

    et de la liberté, quel bien

    en retira t-elle ? Ne tomba t-elle pas dans l'état le

    plus déplorable pour n'avoir pas

    usé de ses avantages comme il le fallait ? Nous avons

    donc évidemment établi

    quelles sont les choses bonnes, mauvaises, indifférentes, et

    de plus que le prophète

    parle dans le texte cité de ces dernières, de la captivité,

    de l'esclavage et de l'exil,

    que nous savons n'être pas un mal, quoique généralement

    on suppose le contraire. Il

    importe d'ajouter pourquoi de telles paroles ont été

    prononcées. Dans sa bonté pour

    les hommes, toujours prompt à pardonner et lent à punir,

    Dieu voulait épargner aux

    Juifs le châtiment de leurs crimes ; et c'est pour cela qu'il

    leur envoya les prophètes,

    afin que la terreur provoquée par ses menaces le dispensât

    d'en venir aux faits :

    ainsi s'était-il conduit envers les Ninivites. Il les avait

    jadis menacés de détruire leur

    ville, non pour la détruire en effet, mais pour la sauver, au

    contraire ; ce qui du reste

    eut lieu. Il agissait de même en cette occasion : il envoyait

    les prophètes, annonçant

    les incursions des barbares, l'effusion du sang, la captivité,

    la servitude, le séjour en

    pays étranger. Tel un père plein de tendresse, voulant

    ramener au bien un fils

    négligent et dissolu, prend en main les verges et lui présente

    des liens, en lui tenant

    ce langage : je t'attacherai, je te flagellerai, je te tuerai

    : autant de paroles par

    lesquelles il s'efforce de l'effrayer et de l'arracher au vice

    : tel Dieu faisait

    continuellement retentir de terribles menaces, dans le but de corriger

    ses enfants.

    Voyant cela et voulant empêcher cet amendement, le diable envoyait

    à son tour de

    faux prophètes ; et tandis que les vrais ministres de Dieu annonçaient

    la captivité, la

    servitude et la famine, les autres promettaient la paix, la fertilité,

    l'abondance de

    tous les biens. De là ces avertissements donnés par les

    prophètes :"La paix, la paix !

    Où donc est la paix ?" (Jer. 6,14). Et tout homme instruit

    sait bien que les

    événements ont pleinement confirmé la parole des

    prophètes, à l'encontre de ceux

    qui retenaient le peuple dans sa léthargie. C'est donc pour

    combattre ces influences

    dissolvantes et funestes que Dieu dit par la bouche d'Isaïe

    : "Moi, le Seigneur Dieu,

    je donne la paix et j'envoie les maux." Quels maux ? Ceux dont

    nous avons parlé, la

    captivité, la servitude et les autres du même genre ;

    mais non certes l'impureté, la

    mollesse, la cupidité, ni rien de semblable. De même,

    lorsqu'un autre prophète dit :

    "S'il est un mal dans la cité que le Seigneur n'a pas fait,"

    par ce mal, par ce mal il

    entend la famine, la maladie, les fléaux que le Seigneur envoie.

    C'est encore le sens

    de cette parole du Christ : "A chaque jour suffit son mal, "

    son labeur, sa fatigue, sa

    peine (Mt. 6,34).

    Voici donc ce que dit le prophète : ne vous laissez pas

    endormir par de fausses

    prédictions ; c'est Dieu qui peut vous donner la paix, mais

    aussi vous livrer à la

    servitude. -"Je donne la paix et j'envoie les maux," n'a pas une autre

    signification.

    Pour mieux vous en convaincre, examinons avec soin chaque expression.

    C'est après

    avoir dit : "C'est moi qui fais la lumière et les ténèbres,"

    qu'il ajoute : "Je donne la

    paix et je crée les maux." Il a d'abord mis en présence

    deux contraires, et puis deux

    autres ; ce qui vous fait voir qu'il ne parle pas de corruption, mais

    d'infortune. En

    effet, quel est le contraire de la paix ? Évidemment,

    c'est le trouble de la servitude,

    et non la fornication, l'adultère ou l'injustice. J'insiste

    : dans le second membre de la

    phrase comme dans le premier sont placés deux contraires ; et

    ce n'est pas le vice

    précisément qui est le contraire de la paix, c'est la

    tribulation ou le malheur. Or les

    hommes sont affectés envers les choses qui leur arrivent comme

    envers les

    éléments. Je m'explique : le Seigneur a fait la

    lumière et les ténèbres, une chose que

    les hommes tiennent pour agréable, une autre qu'ils regardent

    comme pénible,

    puisqu'ils en viennent à maudire la nuit ; et voilà justement

    ce qu'ils font sous le

    premier rapport. Mais la nuit et les ténèbres ne doivent

    pas plus être accusées que

    l'exil et la servitude. Quel mal, je vous prie,voyez-vous dans les

    ténèbres ? Ne nous

    reposent-elles pas de nos travaux ? ne nous délivrent-elles

    pas de nos sollicitudes ?

    n'imposent-elles pas une trêve à nos douleurs ?

    ne raniment-elles pas nos forces ?

    Sans les ténèbres et la nuit, eussions-nous pu jouir

    de la lumière ? Cet être animé

    qu'on appelle l'homme ne tomberait-il pas bientôt épuisé

    ? Il y a des insensés

    néanmoins qui prétendent que les ténèbres

    sont un mal ; mais il n'en est rien : elles

    concourent même à nous rendre le jour utile, en nous rendant

    plus aptes au travail

    par le repos qui le précède.

    Il en est de même de la captivité, dont il est parlé

    dans ce texte : je donne la paix et

    j'envoie les maux." Elle est un bien pour ceux qui savent en user ;

    car elle leur inspire

    la modération et la sagesse, en rabattant leur orgueil. La vertu

    ne saurait être

    esclave ; rien ne peut en triompher, ni la servitude, ni la captivité,

    ni l'indigence, ni la

    maladie, ni la mort elle-même, le plus redoutable des tyrans.

    J'en appelle à ceux qui

    ont souffert tout cela, et qui n'en ont été que plus

    illustres. Quel préjudice causèrent à

    Joseph - rien n'empêche que je ne mette encore cet exemple sous

    vos yeux -

    l'esclavage, les fers, la prison, la calomnie, les embûches,

    un long exil ? En quoi

    nuisirent à Job la destruction de ses troupeaux, la mort violente

    et prématurée de ses

    enfants, les plaies et les vers qui couvrirent son corps, son intolérable

    affliction, sa

    couche immonde, la méchanceté de sa femme, les injustes

    reproches de ses amis, les

    outrages de ses serviteurs ? Lazare gît sous un portique,

    les chiens lèchent ses

    plaies, la faim le consume, le riche lui jette à peine un regard

    dédaigneux, la maladie

    l'accable, il est abandonné de tous, nul ne daigne lui venir

    en aide. Paul à son tour est

    assailli d'un essaim de maux, de persécutions,de morts, de naufrages,

    de tribulations

    de tout genre, qu'aucune langue ne saurait énumérer.

    Quel mal en est-il résulté pour

    l'un ou pour l'autre ? Pénétré de tels enseignements,

    fuyons le vice, embrassons la

    vertu, prions pour ne pas succomber à la tentation, et, si parfois

    nous la subissons, ne

    nous décourageons pas, ne nous en affligeons pas ; car ce sont

    là les armes de la

    vertu pour ceux qui savent en faire usage, des moyens qui peuvent nous

    conduire à la

    gloire, si nous sommes vigilants, et à la possession des biens

    éternels. Puissions-nous

    tous les acquérir par le Christ Jésus notre Seigneur,

    à qui gloire dans les siècles des

    siècles. Amen.



    - Jean Chrysostome

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