francemarc- Admin
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Date d'inscription : 27/07/2007
par francemarc Mer 6 Fév - 8:28
http://uppfree.free.fr/1/06449560012022757155.jpg SAINT ALDRIC (+ 1200)
ou Elric. Issu du sang royal des Carolingiens, il vint frapper à la porte des
religieuses du couvent de Fussenich dans la région de Cologne. Il s’offrit en
service pour les moniales qui lui confièrent la garde de leur troupeau. Si
grande fut sa sainteté, qu’il fut enterré dans le choeur de l’église. Il
avait à peine vingt ans.
SAINT AMAND (+ 679)
BIENHEUREUX ANDRÉ D’ELNON (+ 690)
Disciple de saint Amand auquel il succéda comme abbé, il est considéré comme
un saint et ses reliques furent « élevées sur les autels », ce qui à l’époque
équivalait à une canonisation.
BIENHEUREUX ANGE DE FURCI (+1327)
Originaire des Abruzzes, à Chieti, il entra dans l’Ordre des Ermites de Saint
Augustin, fit ses études à Paris où il enseigna comme lecteur en théologie.
Puis il vint à Naples où il passa le reste de sa vie à enseigner la théologie.
Provincial de son Ordre, il refusa plusieurs fois de devenir évêque. Son culte
fut confirmé en 1888.
SAINT ANTOINE DEYNAN (+ 1597)
Enfant de choeur avec Louis Ibachi que nous avons fêté hier, ce jeune japonais
avait treize ans quand il fut lui aussi crucifié à Nagasaki, pour avoir
courageusement affirmé sa foi et son amour du Christ.
SAINT BARSANUPHE (6ème s.)
et saint Jean, son disciple. Ermite à Gaza, il a laissé de nombreux écrits de
"direction" spirituelle. Séridos, l’abbé d’un monastère voisin,
venait lui apporter, une fois par semaine, les Saints Mystères, trois pains et
un peu d’eau. C’est à cette occasion qu’il dictait ses enseignements
spirituels. Il transmettait ainsi à ses disciples la loi de liberté que l’on
acquiert en se dégageant de tout souci du monde. Au bout de quelques années,
il laissa sa cellule à l’un de ses disciples, Jean. Et lui-même partit plus
solitaire encore pour ne plus rencontrer personne, pas même pour lui apporter
quelque nourriture.
SAINT BARTHELEMY LAUREL (+ 1627)
Mexicain, il fut frère laïc (frère convers) chez les franciscains qui
l’assignèrent en mission à Manille aux Philippines. Il y étudia la médecine
et fut alors envoyé au Japon, où quelques années plus tard, il fut arrêté
et condamné à être brûlé vif à Nagasaki.
SAINT BONAVENTURE DE MEACO (+ 1597)
Il était d’origine japonaise et devint tertiaire franciscain, aidant les
religieux comme catéchiste. Il fut lui aussi crucifé à Nagasaki.
SAINT BRYNOLPHE DE SKARA (+ 1317)
ou Brynolf, évêque de Skara, après avoir été chanoine de Linköping en Suède.
Il fut étudiant puis enseignant à Paris durant dix-huit ans, au collège
parisien des scandinaves. Son zèle apostolique fut très grand et sa doctrine
très appréciée par ses diocésains.
SAINT CONSTANTIEN (+ 570)
Fêté au diocèse de Laval, il était originaire de l’Auvergne, se forma à
la vie religieuse près d’Orléans, au célèbre monastère de Micy-Saint
Mesmin, et s’en vint solitaire dans la forêt de Javron en Mayenne. Le roi
Clotaire lui donna des terres pour y édifier un monastère.
BIENHEUREUX DIEGO D’AZEVEDO (+ 1207)
ou Didace. Prévôt de la cathédrale d’Osma en Vieille Castille, il obtint un
canonicat pour saint Dominique. Devenu évêque de cette ville et envoyé par le
roi Alphonse de Castille pour être son intermédiaire en Scandinavie et ramener
la fille du roi de Danemark, il choisit saint Dominique comme compagnon de
route. C’est ainsi que leur zèle apostolique les fit s’arrêter au retour
dans le Pays Albigeois. Saint Dominique fonda l’Ordre des frères prêcheurs
et Diego entra chez les cisterciens afin de rejoindre la croisade contre les
Albigeois. Il est vénéré comme un bienheureux dans l’Ordre de Cîteaux.
SAINTE DOROTHEE (3ème s.)
Originaire de Césarée de Cappadoce, le gouverneur lui appliqua les édits de
Dioclétien et pour la faire renoncer à sa foi, la livra à deux soeurs,
Christine et Calliste qui avaient apostasié. Elle les fit revenir au Christ. Le
gouverneur, furieux, les fit attacher dos à dos et brûler vives. Quant à
sainte Dorothée, elle eût la tête tranchée en même temps qu’un avocat païen,
qui, voyant leur courage, se mit à confesser lui aussi le Christ.
SAINTE FAUSTA (3ème s.)
Issue d’une famille chrétienne de Cyzique en Asie Mineure, elle fut orpheline
à treize ans. A peu de temps de là, le sénateur Evilassios voulut la
convaincre de sacrifier aux idoles. Ce qu’elle refusa. Apparemment frêle,
elle confessa le Christ alors qu’on lui avait rasé la tête en signe de
deshonneur. Mise à nue pour l’humilier encore davantage, elle fut soumise à
une cruelle flagellation. Evilassios, touché de compassion, la fit relâcher et
crût au Christ. Dénoncé à son tour, il fut arrêté, torturé tandis qu’on
enfonçait des clous dans les chevilles de Fausta. Puis, ils furent étendus sur
un gril incandescent. Le préfet Maxime s’ouvrit à son tour à la grâce de
Dieu, et, quittant ses vêtements lui aussi, alla s’étendre, à leurs côtés
en disant :"C’est avec vous que je veux être, saints de Dieu."
SAINT INA (8ème s.)
Qui fut roi des Saxons occidentaux, enrichit le monastère de Glastonbury,
abdiqua et se retira pieusement à Rome. Mais sa mémoire resta fidèlement en
Angleterre.
SAINT JACQUES (+ 460)
Contemporain de Théodoret de Cyr, l’auteur de l’histoire des moines de
Syrie, il en était aussi l’ami et c’est ainsi que nous connaissons ses
exploits ascétiques. En particulier de n’avoir ni toit ni abri et, ainsi, de
vivre et dormir, nuit et jour, en plein air, malgré la neige en hiver et
l’ardeur du soleil en été, décharné par le jeûne, portant autour du cou,
des reins et des bras, de lourdes chaînes, mais priant sans cesse. Avec le
temps, Théodoret obtint tout de même qu’il accepta quelques soins élémentaires.
SAINT JULIEN (4ème s.)
Médecin à Emèse en Phénicie, il était resté fidèle au Christ bien
qu’autour de lui de nombreuses apostasies marquèrent cette persécution de
l’empereur Maximien Galère. Ayant appris que l’évêque de la cité et
quelques autres fidèles étaient condamnés aux bêtes, il alla les rencontrer
en prison pour soutenir leur foi. Arrêté, il fut lui-même livré à la
torture, puis enfermé onze mois en prison. Enfin, on lui enfonça douze clous
dans les mains, les pieds et le visage. C’est ainsi qu’il fut chassé de la
prison. Il se traîna hors de la ville et là, il remit son âme à Dieu.
SAINT PAUL MIKI
ET SES COMPAGNONS (+ 1597)
SAINT PHOTIOS (+ 891)
L’Église orthodoxe fait mémoire du saint patriarche de Constantinople. Il était
apparenté à l’impératrice Théodora et avait reçu une éducation des plus
raffinées et des plus intellectuelles. Professeur renommé de philosophie
aristotélicienne, il fut aussi un bon diplomate auprès du calife de Bagdad.
Ordonné patriarche en 858, il connut de graves dissensions entre le Saint Siège
romain et le patriarcat de Constantinople, acceptant la primauté d’honneur du
Siège Apostolique de Rome et son pouvoir d’arbitrage en matière dogmatique,
mais refusant la prétention du pape Nicolas I, assez autoritaire d’ailleurs,
d’imposer les usages de l’Église romaine :"L’abolition des petites
choses transmises par la tradition, conduit, disait-il, au mépris complet des
dogmes." Esprit missionnaire, il fit appel à saint Cyrille et à saint Méthode
pour évangéliser les Slaves et les Khazars de la Russie. Il rétablira
l’unité avec le Pape Jean VIII.
SAINT VAAST (+ 540)
ou Gaston, évêque d’Arras. Catéchiste du roi Clovis, il reprit l’évangélisation
de l’Artois qui était retourné au paganisme. De nombreuses localités en
Normandie et dans l’Artois se sont placées sous son patronage : Saint Vaast
en Cambrésis-59188.