Les deux sources de la foi
L’Église catholique professe que Dieu
s'est révélé définitivement en la personne de Jésus-Christ. Comme le
rappelle Dei Verbum, l’accès à cette révélation se fait par deux
sources, l’Écriture et la Tradition.
Les Écritures
Pour l’Église catholique, la Bible est une parole humaine inspirée divinement; par conséquent elle est vraiment la Parole de Dieu. L’Écriture (la Bible) est constituée de la première et la nouvelle Alliance. La première Alliance est constituée de textes religieux juifs antérieurs à Jésus-Christ. Elle correspond à la bible juive augmentée des livres deutérocanoniques (apocryphes pour les Églises réformées). Les textes de la Nouvelle Alliance (Évangiles, Épîtres, Apocalypse) sont postérieurs à Jésus. Son contenu est le même que celui des autres Églises chrétiennes.
L’Église catholique reste particulièrement attachée à la traduction latine de la Bible par saint Jérôme, appelée Vulgate,
qui a été encore mise à jour en 1979 par Jean-Paul II. Mais depuis plus
d'un siècle les traductions catholiques de la Bible en langues
vernaculaires se sont multipliées.
Parcours spécialisé : Écritures
La Tradition
Benoît XVI, pape depuis le 19 avril 2005.
Étant exprimée dans le langage culturel des communautés de l’époque de sa rédaction, la Bible
est d’une part sujette à interprétation et d’autre part ne peut pas
répondre immédiatement à des questionnements formulés dans des
contextes différents. [réf. nécessaire]
La manière d’interpréter l’Écriture et la foi sont donc aussi
contenues dans ce que l’Église se transmet de génération en génération.
Le concile Vatican II réaffirme que la Tradition explique les Écritures, ne constituant donc pas une autre source de sa doctrine, mais lui restant intimement liée :
la tradition proprement apostolique, remontant aux apôtres et également
inspirée, tandis que la tradition ecclésiastique, ou interprétative,
jouit seulement, quand elle est unanime, du privilège de
l'infaillibilité. Le magistère de l'Église (conciles œcuméniques,
pontifes romains) bénéficie lui aussi du charisme de l'infaillibilité
quand il se prononce d'une manière définitive en matière de foi ou de
principes moraux.
Les Écritures constituent la première tradition.
Un exemple de doctrine issue de la tradition :
la doctrine de la Rédemption ou de l’expiation vicaire fut formulée par Anselme de Canterbury :
le sens de la venue du Christ est de racheter les péchés de l’humanité
afin que chaque homme qui croit en lui soit sauvé et promis à la vie
éternelle (après la mort). Le Christ mourra crucifié sur la croix,
devenue le symbole le plus courant des chrétiens, et ressuscitera.
Cette idée est la croyance essentielle qui apparaît dans les Évangiles et les Épitres de l’Apôtre Paul. Si le concept de Rédemption n’est pas un dogme (au sens du droit canonique), elle est bien un article de foi auquel il est nécessaire de croire pour être catholique.
Elle témoigne du questionnement ininterrompu sur la foi et de l’élaboration constante des définitions de foi au travers des siècles
L’Église catholique professe que Dieu
s'est révélé définitivement en la personne de Jésus-Christ. Comme le
rappelle Dei Verbum, l’accès à cette révélation se fait par deux
sources, l’Écriture et la Tradition.
Les Écritures
Pour l’Église catholique, la Bible est une parole humaine inspirée divinement; par conséquent elle est vraiment la Parole de Dieu. L’Écriture (la Bible) est constituée de la première et la nouvelle Alliance. La première Alliance est constituée de textes religieux juifs antérieurs à Jésus-Christ. Elle correspond à la bible juive augmentée des livres deutérocanoniques (apocryphes pour les Églises réformées). Les textes de la Nouvelle Alliance (Évangiles, Épîtres, Apocalypse) sont postérieurs à Jésus. Son contenu est le même que celui des autres Églises chrétiennes.
L’Église catholique reste particulièrement attachée à la traduction latine de la Bible par saint Jérôme, appelée Vulgate,
qui a été encore mise à jour en 1979 par Jean-Paul II. Mais depuis plus
d'un siècle les traductions catholiques de la Bible en langues
vernaculaires se sont multipliées.
Parcours spécialisé : Écritures
La Tradition
Benoît XVI, pape depuis le 19 avril 2005.
Étant exprimée dans le langage culturel des communautés de l’époque de sa rédaction, la Bible
est d’une part sujette à interprétation et d’autre part ne peut pas
répondre immédiatement à des questionnements formulés dans des
contextes différents. [réf. nécessaire]
La manière d’interpréter l’Écriture et la foi sont donc aussi
contenues dans ce que l’Église se transmet de génération en génération.
Le concile Vatican II réaffirme que la Tradition explique les Écritures, ne constituant donc pas une autre source de sa doctrine, mais lui restant intimement liée :
Par « Tradition de l’Église catholique romaine », il faut entendre
« La sainte Tradition et la Sainte Écriture constituent un unique
dépôt sacré de la parole de Dieu, confié à l'Église ; [...] Il est donc
clair que la sainte Tradition, la sainte Écriture et le magistère de
l'Église, par une très sage disposition de Dieu, sont tellement reliés
et solidaires entre eux qu'aucune de ces réalités ne subsiste sans les
autres, et que toutes ensemble, chacune à sa façon, sous l'action du
seul Esprit-Saint, contribuent efficacement au salut des âmes. »
— Vatican II, Constitution dogmatique Dei Verbum sur la révélation divine, §10, [2].
la tradition proprement apostolique, remontant aux apôtres et également
inspirée, tandis que la tradition ecclésiastique, ou interprétative,
jouit seulement, quand elle est unanime, du privilège de
l'infaillibilité. Le magistère de l'Église (conciles œcuméniques,
pontifes romains) bénéficie lui aussi du charisme de l'infaillibilité
quand il se prononce d'une manière définitive en matière de foi ou de
principes moraux.
- les Pères et Docteurs de l’Église ;
- la liturgie (lex orandi, lex credendi) ;
- le Magistère de l'Église.
Les Écritures constituent la première tradition.
Un exemple de doctrine issue de la tradition :
la doctrine de la Rédemption ou de l’expiation vicaire fut formulée par Anselme de Canterbury :
le sens de la venue du Christ est de racheter les péchés de l’humanité
afin que chaque homme qui croit en lui soit sauvé et promis à la vie
éternelle (après la mort). Le Christ mourra crucifié sur la croix,
devenue le symbole le plus courant des chrétiens, et ressuscitera.
Cette idée est la croyance essentielle qui apparaît dans les Évangiles et les Épitres de l’Apôtre Paul. Si le concept de Rédemption n’est pas un dogme (au sens du droit canonique), elle est bien un article de foi auquel il est nécessaire de croire pour être catholique.
Elle témoigne du questionnement ininterrompu sur la foi et de l’élaboration constante des définitions de foi au travers des siècles